Avant de commencer à travailler, quoi de mieux que de repartir un petit peu en voyage. Après un entretien le lundi matin à l’aéroport de Düsseldorf et une proposition d’emploi, on se met d’accord avec mon futur chef de commencer d’ici à 15 jours. Passé un dernier entretien le mercredi après-midi avec le N+2, je cherche sur internet dans quel pays je pourrais aller pour un peu plus de 8 jours sans demander de visa. Je regarde sur ma carte et va pour le Sri Lanka. Visa online avec réponse dans les 24h, billets d’avion achetés pour le lendemain, direction Colombo. Le sac à dos rempaqueté en moins de 30 minutes, me voilà prêt pour repartir un peu plus d’une grosse semaine au sud de l’Inde.
Jeudi matin, départ pour Colombo via Paris et Bombay. Atterrissage le vendredi matin sur les coups de 5h du matin. Hop, on reprend les bonnes habitudes et on va chercher le bus qui relie l’aéroport au centre vlle de la capitale en un peu moins d’une heure. Déjà vers 6h du matin, l’agitation dans la ville se fait ressentir, le marché de Colombo à côté du quartier du Fort est déjà en effervescence, de même en passant devant la gare. Je décide de rejoindre mon auberge de jeunesse à pied, soit disant sur maps me, il n’y a que 1h et quelques de marche. Il ne fait pas encore trop chaud et quoi de mieux que de découvrir la ville au petit matin en marchant. Bon en fait, je m’en sors pour 2h de marche, des ampoules aux pieds (ça faisait quelques mois que je n’avais plus marché avec mes tongs…) et une sueur terrible vu que la température est vite montée. Au final, pas une si bonne idée que ça. Après avoir récupéré mon lit dans un dortoir et piquer un petit somme, je repars vers le centre-ville pour aller visiter le peu qu’il y a à Colombo. Au final, je flane dans les rues proches de mon auberge et je tombe sur un match du sport national sri lankais, le cricket. J’essaye de m’y intéresser pendant une petite demi-heure en mangeant un espèce de plat de riz à emporter. Peine perdue, je comprends toujours rien à ce sport…
Après m’être rempli la panse, je continue ma ballade avec un tuk tuk et m’arrête visiter un temple bouddhiste, le temple Gangaramaya.
Je finis mon tour de Colombo par le centre-ville colonial où l’on sent la forte influence coloniale britannique (déjà que le cricket, c’est pas mal). Le quartier de Pettah et celui du fort me font penser à ces cartes postales du temps des colonies, des façades blanches avec des bâtiments publics aux pelouses luxuriantes, bref l’ancien paradis du Commonwealth…
Après la visite de Colombo, je pars dès la 1ère heure en bus pour la ville de Dambulla au milieu de l’île, 6h de bus local qui s’arrête un peu partout. Le centre de l’île abrite le passé culturel sri lankais. A peine arrivé sur Dambulla que je décide de repartir visiter en tuk-tuk l’un des symboles du pays, le rocher de Sigiriya. Sigiriya est un rocher de 370m de haut qui se dresse au milieu de la plaine et qui permet d’avoir une vue sur plusieurs kilomètres aux alentours. Les jardins royaux au pied de Sigiriya sont une attraction à eux seuls. Des bassins et des ruisseaux les irriguent renforçant la sensation de verdure du lieu.
L’ascension du rocher se fait à même la falaise où l’on passe dans des « galeries » ornées de dessins picturaux de je ne sais plus quel siècle.
Ensuite, on accède à la forteresse en passant entre les pattes d’un lion. En haut de celle-ci, la forteresse en ruine nous offre une vue à 360° sur toute la campagne environnante. Tout simplement époustouflant….
Après cette visite en fin d’après-midi, je retourne sur Dambulla pour passer la soirée et manger des spécialités locales (qui arrachent si possible).
Le lendemain matin, mon hotel se trouve pas très loin des grottes de Dambulla qui abritent un monastère. Je prends mes petites pattes et pars visiter ce monastère bouddhiste qui abrite quelques grottes où l’on peut venir admirer les divinités. En arrivant au 1er monastère, je tombe sur un cours de bouddhisme avec des enfants du monastère bien encadrés par des garde-chiourmes.
Après avoir traversé ce 1er monastère (assez kitsch), il faut grimper en haut de la montagne pour aller visiter ces fameuses grottes. Les guides disaient que c’était payant, je n’ai pas trouvé un seul endroit où s’acquitter d’un billet donc la visite aura été gratuite pour moi. A flanc de falaise se trouvent donc ces grottes. Des bouddhas couchés, des bouddhas debouts, des grands, des petits etc… Non, c’est joli et je fais mon blasé.
Après Dambulla, je fais cap sur Nuwara Eliya en passant par la ville de Kandy. J’ai décidé de sauter l’étape à Kandy qui apparemment est la capitale culturelle de l’île et surtout l’ancienne capitale du pays. De plus, Kandy abrite un temple (bouddhiste bien sûr) qui contiendrait une relique du véritable Bouddha, une de ses dents. Entre 2 bus pour rejoindre Nuwara Eliya, je me dis que je peux visiter à la va-vite Kandy. Je marche un peu et repère ce fameux temple (en même temps, c’est difficile de le rater). Malheureusement à chaque entrée du temple, je me fais refouler (comme en boîte de nuit) parce que je suis en short et il semble assez trivial que je manquerai de respect à la dent de Bouddha en short… C’est pas grave, des reliques bouddhistes en 2015-2016, j’en aurai vu un paquet… Perdu pour perdu, je fais le tour de la ville (plutôt joli), surtout la partie autour du lac.
Enfin, comment aller au Sri Lanka et ne pas parler des bus et du réseau de bus. C’est super efficace, tellement de fréquence de passage que l’on peut relier n’importe quelle ville à n’importe quel moment de la journée. Les seuls moments les plus compliqués de ces voyages, c’est de sortir des gares routières, un vrai bordel avec tous les chauffeurs qui se crient dessus et klaxonnent.
Finalement, j’atteins Nuwara Eliya dans les montagnes où je vais m’atteler à ma grande passion, la randonnée.
Excellent article!!