Les temples, c’est bien, c’est sympa un moment mais ça a quand même quelques désavantages :

1- C’est dans les villes, et à Taïwan, on peut pas dire qu’ils ont misé sur la beauté des villes pour mettre en valeur leur pays

2- Ca reste quand même assez rébarbatif. C’est toujours bien la 1ère fois mais après on se lasse vite.

Au sud de Kaohsiung se trouve une petite île s’appelant Liuqiu ou autrement dit LiouChiou qui est apparemment paradisiaque. Après s’être tapé 40 minutes de bus jusqu’à Donggang, avoir trouvé le port puis le ferry permettant d’aller sur Liuqiu, (tout ça peut paraître anodin mais quand rien n’est écrit en anglais et que vous demandez aux locaux qui ne vous répondent même pas, ben c’est pas si simple…) j’embarque pour 40 minutes de traversée en speed boat.

Liuqiu est donc une petite île où il n’y a que des scooters, donc location obligatoire et il n’y a pas ou peu de voitures sur l’île. L’île fait une quinzaine de kilomètres de périmètre et effectivement, c’est assez paradisiaque après avoir passé plusieurs jours dans les grandes villes.

Le scooter est utile mais je pense que sur une journée, il est possible de faire le tour de l’île à pied. Dans tous les cas, il y a beaucoup de petits sentiers qui partent partout pour accéder à des plages.

Le rocher le plus caractéristique de l’île est le vase rock.

Mais bon, ce qui reste quand même le plus sympa, ce sont les plages que l’on trouve un peu partout en s’aventurant un peu.

La plupart du temps, ce sont des criques car la côte est assez découpée

Après ce petit tour sur Liuqiu, je suis parti complètement dans la péninsule sud de l’île dans la province de Kenting. Toute la partie sud est « sauvage », comprenez qu’il n’y a pas de grandes mégalopoles ni de ville de plus de 100 000 habitants. J’y suis resté pendant 3 jours pour me reposer, (oui parce que même si je bosse pas, j’arrête pas de bouger et ça fatigue, si vous rajoutez les ronfleurs des dortoirs, ben parfois, vous êtes fatigué) profiter de la plage, et voir les 2-3 choses de la péninsule.

Un bon repas de calamar au barbecue le soir à Kenting et le lendemain, j’étais prêt à partir à l’assaut de la région sur mon moyen de locomotion préféré.

Comme d’habitude, j’ai la bonne idée d’aller marcher en fin de matinée quand il fait bien 30 degrés dans le parc national de Kenting. La marche est assez sympa dans la forêt, il y a même des grottes où l’on peut se poser et récupérer un minimum de fraîcheur. Je suis toujours étonné par les arbres de ces forêts, le banyans, on a l’impression qu’ils sont interminables, les branches revenant prendre appui sur le sol, faisant repousser des racines.

 

Pendant, ma balade, je me prends à discuter avec mes nouveaux amis qui n’ont pas l’air bien inquiet de ma présence.

Après cette petite balade, j’ai repris ma descente vers le sud du parc en longeant la côte. La côte est toujours autant découpé dû au passé volcanique de l’île…

… Mais parfois, on tombe sur des endroits paradisiaques qui font que vous vous arrêtez plonger une petite tête dans l’eau translucide. Comme vous pouvez le voir sur les photos, les taïwanais ne sont pas du tout fans de plage, de baignade tout ça vu le monde qu’il y a sur la plage.

Après tout cela, un brin de romantisme à l’asiatique avec le les rochers qui s’embrassent (« kissing stones »), alors là c’est une marée de selfie et de photos à 2 qui défilent devant les 2 rochers

Pour finir à atterir au point le plus au sud de Taïwan qui n’a rien de très intéressant parce que pas très beau

Dans l’après midi, malheureusement, le temps s’est gâté et pourtant un vieux sage m’avait prévenu, il y a 9 ans maintenant, qu’il ne fallait surtout pas oublier son k-way. Je l’ai laissé chez moi, bien mal m’en a pris, j’ai tout ramassé dans la gueule.

Après ces 3 jours, j’ai mis le cap sur la dernière étape de mon séjour à Taïwan, les îles Penghu autrement appelés les îles du vent.