Pour rejoindre Dong Hoi un peu plus au sud, je prends un bus de nuit au départ de Ninh Binh. Les bus de nuit, comme ça, ça paraît bien sur le papier. Le principal problème, c’est que les viet, c’est des nains et il n’y a pas de place pour étendre les jambes, donc les sleepers bus comme ils les appellent, ben pour un occidental moyen, c’est un « unsleeper » bus… J’arrive à 5h du matin bien défoncé de ma nuit et je dois encore trouver mon backpack recommandé par Benjamin et Julien. Je reçois un message de Clémentine comme quoi ils y sont déjà avec Thomas. Je prends une motobike négociée à 30 000 dongs en lui précisant bien « beachside backpacker ». 1ere essai, il m’emmène au Sunshine hostel. Non mon con, je descendrai pas là. Je lui répète beachside backpacker et il m’emmène cette fois ci au buffalo hostel. Là je lui dis « no hostel, no money ». En gros, il ne sait pas où se trouve le beachside (en soi, c’est un peu normal, il n’a toujours pas ouvert officiellement »). Après 30 minutes de motobike, on y arrive enfin. Là, il me demande 50 000 pour la course, je lui ai dit qu’on était d’accord pour 30 000, s’il savait pas où c’était, c’est pas mon problème. Je lui laisse 30 000 sur sa selle et part rejoindre Clémentine et Thomas sur la plage. Ils ont ramené 2 jeunes branleurs, Robin et Arnaud avec eux à mon grand regret…
Comme j’ai trainé en route, je n’ai pas pu admirer le lever de soleil sur la mer de Chine méridionale mais heureusement mes compagnons de voyage ne l’ont pas raté eux et comme j’ai récupéré leurs photos, je vous l’ai fait partager
Après être arrivé à 5h du matin, on décide de passer la journée à l’hôtel qui donne sur la plage. L’hôtel n’a pas encore officiellement ouvert et nous sommes les seuls clients et quasiment tout est gratuit, les kayaks, les paddles, le super bon plan quoi !! La mer est à 30 degrés et dehors, c’est toujours aussi chaud et humide mais au moins on se rafraichit.
Le soir, le coucher de soleil vaut autant le détour que le lever.
Après avoir passé une journée à se reposer et profiter de la plage, on loue des scooters (et des manuelles pour certain) pour faire les 50 kilomètres qui nous séparent de Phong Nha, site connu pour abriter les plus grandes grottes du monde.
Et oui, la plus grande grotte du monde se trouve au Vietnam mais par contre, elle n’est ouverte qu’à 80 personnes par an et en échange de $3000, vous pouvez rester plus d’une semaine dans la grotte. Autant vous dire que ce n’est pas dans notre budget donc on se contentera de visiter 2 grottes, la Phong Nha cave et la Dark cave. La Phong Nha cave ne se visite qu’en bateau et l’on partagera les frais de location de la pirogue avec Elliot un canadien. Eliott a une tête asiatique et on l’a tous pris pour un rabatteur au début puis son niveau d’anglais nous a paru bien suspect, trop bon pour être un viet, donc du coup, on s’est mis à l’écouter. La Phong Nha cave, c’est joli mais ça ne mérite pas le prix que l’on paye, des stalagmites, des stalagtites, bref, des choses que l’on voit à Labouiche.
Après s’être rassasiés dans une charmante adresse qui nous a offert des pho (soupes de nouilles) succulentes, nous arrivons à la Dark cave. Cette grotte est plus fun parce que l’on fait de la tyrolienne, du kayak mais surtout, on se baigne dans de la boue. Et ça c’est vraiment génial, parce que je ne le savais pas mais on flotte dans la boue, c’est impossible de s’y enfoncer. On était dans un groupe de 20 personnes, des américains, des allemands et je pense qu’on a dû être détesté vu le bordel qu’on a mis. Toujours un plaisir de ne pas faillir à notre réputation.
Vu qu’il nous restait un peu de temps et d’essence, on a fait le tour du parc national de Phong Nha en scooter au milieu de la jungle et à la tombée de la nuit. C’était un moment magnifique, seul dans le parc avec la nature pour nous et nous avons pu profiter du coucher de soleil avec des couleurs extraordinaires dans le ciel.
Pour finir, une vidéo pour Régis qui avait demandé une caméra embarqué depuis le scooter.
Le revers de la médaille de tout ça , c’est qu’on a dû se taper les 50 derniers kilomètres pour retourner à Dong Hoi la nuit et là c’est moins drôle entre les vaches qui traversent n’importe où, les piétons et les autres conducteurs vietnamiens. Finalement, pas de grosses frayeurs mais un petit stress permanent.
Pour terminer ces 3 jours à Dong Hoi, nous profitons encore de la plage le lendemain avant de partir un peu plus au sud vers Hué. On s’est régalés à Dong Hoi, loin des ensembles touristiques, avec la mer, la plage pour nous seuls et les visites des grottes !!
Excellent !!! T’as l’air de bien t’eclater. Est ce que t’as fait un combat dans la boue au moins?
Non on n’en a pas fait. On a demandé aux femmes d’en faire mais elles ont pas voulu
Quelles sensations cette caméra embarquée !