Derniers jours de farniente…

Toutes les bonnes choses ont une fin et voyager d’île en île et de plage en plage doit bien un jour prendre fin. Les Pulau Kapas seront donc le dernier archipel paradisiaque que nous visiterons. Nous les avons aussi élu plus belle île que nous avons visité en Malaisie et en Thaïlande. L’ajout de ces îles au programme s’est fait lorsque j’ai surpris une conversation entre un couple d’allemand et un couple de français, les allemands demandant s’il fallait mieux passer du temps au Kapas ou aux Perhentian, les français répondant qu’ils n’iraient qu’au Kapas. Nous partons des Perhentian au matin avec la barque de 8h (parler de bateau pour cette coque de noix serait un tant soit peu présomptueux) et rejoignons la côte.

De Kuala Besut jusqu’à Marang, nous devons prendre un bus qui doit venir de Kota Bharu un peu plus au nord. Nous nous mettons à l’ombre sur le bord de la route, nous nous mettons à attendre le bus.Bientôt, nous sommes rejoints par un couple de français et un couple d’espagnols, les espagnols allant au même endroit que nous.

Après 2h d’attente au bord de la route, le bus n’arrivant pas et ayant pas loin d’une heure de retard sur les pseudos horaires donnés par la population locale, nous prenons un taxi partagé avec les espagnols. L’avantage de tout ça, c’est que j’ai pu pratiquer mon espagnol avec eux et voir que je m’en sors pas trop mal. Après 2h de taxi, nous arrivons à Marang et prenons le bateau pour traverser la courte distance qui sépare le continent au Pulau Kapas. Comme d’habitude, pas de routes, et juste une dizaine d’hôtels bungalows qui donne sur les plages de l’île. Le Qimi resort a des bonnes critiques donc c’est vers celui-ci, un peu excentré que nous allons. Arrivé au comptoir de réception, on apprend finalement que l’hôtel est complet. Nous commençons à partir et bizarrement, ils viennent nous rechercher pour nous dire qu’ils ont un bungalow de libre. L’hôtel est magnifique et même si c’est plus cher que sur les Perhentian, nous prenons le bungalow pour 2 nuits.

Ici encore, pas de wifi et le personnel du resort n’arrête pas de dire à ses clients de se détendre et d’en profiter. Et c’est bien vrai qu’il n’y a que ça à faire sur les plus belles plages de Malaisie,un sable fin comme dans les films, une île où tout se fait à pied, mettre de la crème et plonger se rafraichir dans l’eau claire. On nage avec les poissons, bref on s’emmerde mais on le fait au soleil !!

Le soir, nous retrouvons les allemands avec qui Laure était partie voir les lucioles et nous passons la soirée à discuter, Friederike travaille chez Airbus à Friedichshafen et vient souvent à Toulouse pour les différents projets.

Après avoir passé 3 jours sur cette île, nous mettons le cap sur Kuala Terengganu qui se trouve être la grande ville en face des Kapas. Notre but est d’occuper les 2 jours à venir et d’aller visiter le Tasik Kenyir qui est le plus grand lac artificiel d’Asie. En arrivant sur Kuala Terengganu, notre priorité est de trouver un logement avec un bon wifi parce qu’autant les structures malaises sont bien meilleures que les thaïlandaises, autant leur wifi est atroce. On repère le Ping Anchorage qui semble être bon marché. Manque de bol, pas de wifi et pas de wifi, pas de client. Donc on se tourne vers le gros hôtel de la ville qui a un wifi actroce qui ne marche que dans le couloir. Mais enfin, au moins il marche. Mis à part le wifi, le lonely planet nous disait que Ping Anchorage organisait des tours pour des prix relativement intéressants vers le lac Kenyir. On va les voir et les prix proposés étaient juste incroyablement hauts pour la Malaisie. Plus de 60€ par personne à la journée.

On décide donc d’y aller tout seul, tout en n’ayant que peu d’informations sur comment y aller, l’endroit n’est pas super touristique.

Le soir, nous partons dans Chinatown manger des bons petits plats pas chers. On retrouve des prix plus conformes à la Malaisie en n’étant plus sur les îles.

Pour revenir à nos moutons, pour aller au Tasik Kenyir, notre plan d’attaque est de prendre le bus pour Kuala Berang et ensuite d’improviser en trouvant un taxi sur place qui nous emmènerait à l’embarcadère. Bon c’est ce qui s’est passé, on gardera même le taxi toute la journée et on le fera monter dans notre barque pour qu’il nous ramène à Kuala Berang. A l’embarcadère, il n’y avait aucun taxi capable de nous ramener sur Kuala Berang.

Le tasik Kenyir a à peu près notre âge avec Laure, pas loin de 30 ans qu’il a été construit. Un énorme barrage a été construit et a inondé la jungle sur 260 km² et a créé pas loin de 300 îles sur toute la région, ce qui fait de lui l’une des plus grosses attractions touristiques du Terengganu. Nous louons donc une barque pour aller visiter « un jardin botanique » et une des cascades de la région, un programme sur 2 bonnes heures.

Bon, le jardin botanique, c’est 3 herbes qui se courent après, on ne va pas se mentir, c’est quand même pourri. Le seul truc intéressant est qu’ils nous ont fait goûté des extraits de plante. Le mien était un extrait d’écorce de je sais pas quoi, infâme, pouahh !

Ensuite, la cascade n’avait rien de particulier.

Au final, la sortie sur le Tasik Kenyir valait le coup pour le tour en bateau. C’est vraiment immense, on n’en voit pas le bout et on a vraiment l’impression d’être sur une mer avec toutes ces petits îlets un peu partout.

Pour finir, au lieu de dépenser 60€ par tête, nous nous en sortirons pour moins de la moitié avec un taxi loué quasiment pour toute la journée, on était plutôt content de notre journée.

Après cette journée, nous prenons un bus de nuit direction la côte ouest et la ville de Malacca, dernière étape avant Singapour.