KL alias Kuala Lumpur

Comment visiter la Malaisie sans parler de KL, le diminutif donné par tout le monde pour nommer Kuala Lumpur. L’ancienne capitale de la Malaisie, et oui, la nouvelle se trouve être Putrajaya, une ville nouvelle en pleine construction à quelques 30 km de KL, a des airs de Mad Max avec ces tramways monorail et ses buildings et lignes de métro en construction.

A vrai dire, cette ville me rappelle pas mal Bangkok, beaucoup de béton, très peu d’espaces verts pour pouvoir respirer et beaucoup de trafic et voitures.

Dans cette grande ville, il n’y a pas grand chose à visiter et on a surtout eu la flemme de la visiter. L’emblème de KL, c’est surtout les tours Petronas qui ont été un temps les tours les plus hautes du monde à la fin du siècle dernier. Petronas, c’est surtout la grande compagnie pétrolière malaise qui a permis d’assurer une partie de la prospérité et de la modernité de la Malaisie (surtout si on compare avec les voisins…). Pour monter en haut des tours, ça coûte surtout un bras (20€ par personne il me semble), donc on opte plutôt pour la solution alternative qui consiste à aller dans un bar en face des tours pour pouvoir les voir et les prendre en photo. Les allemands que nous avions rencontré à dans l’est de la Malaisie nous avait conseillé le Skybar car il y avait une bonne vue. Avec Laure, nous nous renseignons un peu pour savoir où cela se trouve et sur tripadvisor, nous voyons que l’établissement demande une tenue correcte exigée. Je ne sais pas si mes tshirts pourris, mes shorts délavés et mes vieilles tongs correspondent à une tenue correcte mais comme je n’ai que ça, nous décidons de tenter notre chance. Par précaution, je fais passer Laure en premier pour ne pas éveiller les soupçons quand nous rentrons dans le bar. Comme nous sommes venus assez tôt en fin d’après midi, il restait encore des places de disponibles et nous ne nous sommes pas fait refoulés par la Kommandantur malaise.

Après nous être acquitté d’un coca à 5€ (c’est cher mais pour un endroit comme celui là en Europe, on en aurait eu pour le double) et profitons de l’endroit pour prendre des photos des tours. Nous ne sommes pas restés jusqu’à la nuit parce qu’on avait la flemme et qu’on commençait à avoir fin, donc pas de photos de nuit.

Une autre attraction de KL sont les grottes de Batu à quelques stations de métro de la ville. C’est un ensemble de grottes où se trouve des temples hindous. Ces grottes constituent le plus grand sanctuaire hindou en dehors de l’Inde. On accède à ces temples via un escalier de 274 marches exactement gardé par une statue d’une divinité hindou que je ne connais pas. Heureusement, il n’y a pas que le sanctuaire à voir, on peut aussi visiter la dark cave avec un guide sur un kilomètre qui abrite des centaines de milliers de chauve souris. On portait des casques pour éviter de recevoir de la merde dans les cheveux et sûrement pas pour des questions de sécurité. Comme je ne comprends pas grand chose aux rites hindous, je vous mets 2-3 photos et pi fé tout !!

Pour être honnête, on n’aura pas fait grand chose à KL, on sera surtout allé au cinéma voir le dernier mission impossible qui est plutôt bien d’ailleurs. Certes, la flemme et la non motivation y auront pas mal joué mais le temps ne nous aura pas aidé. En sortant du ciné, des trombes d’eau s’abattait sur KL et rendaient difficile la progression sur les trottoirs en tongs. Les miennes commencent à être vraiment très usées et dès qu’il pleut, je fais du patin !!

Courageusement, nous irons quand même faire un petit tour du côté de Chinatown histoire d’avoir une partie de notre conscience tranquille. Pour être honnête, c’est un Chinatown, et comme dans tous les Chinatown, on y trouve de la bouffe, des conneries en tout genre made in China bien sûr mais au moins là ça fait authentique.

Kuala Lumpur marque la fin de nos 6 semaines avec Laure. On se sera bien amusé, bien mangé et visité des endroits vraiment magnifiques tous les 2. Moi je continue mon chemin comme un grand en Indonésie visiter une toute petite partie du plus grand pays musulman du monde.