Selamat tinggal* d’Indonésie

Selamat tinggal* d’Indonésie

* Au revoir !! Et oui, toutes les bonnes choses ont malheureusement une fin, il est temps de rentrer en France après ce long voyage. Heureusement avant de rallier Jakarta, je repère un endroit sympa, le plateau de Dieng entre les 2 avec des volcans et des temples dans la montagne, un condensé de Java en quelques sortes. Après 5h et 3 bus différents, j’arrive sur le plateau de Dieng, en cherchant une chambre d’hôtel, je fais la rencontre d’Hipolytte et Léa qui viennent d’écumer l’ensemble des chambres de Dieng pour savoir quel est le meilleur deal. Donc, ils me proposent de les suivre un hôtel qu’ils ont repéré et c’est ainsi qu’ils deviendront mes derniers compagnons de voyage en Asie puisqu’ils repartent le même jour que moi de Jakarta.

Au plateau de Dieng, comme son noom l’indique est un plateau où les cultures de riz, de patates sont légions. C’est aussi un lieu à l’activité volcanique importante puisque plusieurs cratères sont visitables et sont là pour témoigner de l’activité volcanique de l’île si tant il fallait encore le démontrer. Même si les temples sont hindouistes, la population reste principalement musulmane. A ce sujet, nous n’avions pas fait gaffe quand nous avons pris les chambres, mais notre hôtel est adossé à l’une des mosquées du village et qu’elle ne fut pas notre bonheur de nous faire réveiller tous les matins à 4h30 par l’appel à la prière du muezzin.

En se rendant vers le 1er point d’intérêt de la ville, on tombe sur un rassemblement de jeunes qui se trouvent au garde à vous devant le drapeau indonésien. Pour info, l’Indonésie a fêté cette année son 70ème anniversaire d’indépendance qui a eu lieu le mois dernier. On se demande bien ce qu’est ce rassemblement, et une dame qui parle anglais nous dit que ce sont les célébrations de l’indépendance et qu’ils sont un petit peu en retard à Dieng, donc ils ne le font que maintenant… Mieux vaut tard que jamais. Ces célébrations se passent à côté du temple d’Arjuna qui selon les guides est un petit Prambanan. Les guides sont sympas, mais c’est vraiment rikiki à côté de Prambanan…

Temple hindouiste d'Arjuna

Temple hindouiste d’Arjuna

Paysage du plateau de Dieng

Paysage du plateau de Dieng

Toutes les choses à voir sur le plateau de Dieng sont surtout sujet à faire un tour sur le plateau et de découvrir la vie sur le plateau. Après le temple, nous filons donc au cratère de Sikidang. L’odeur de souffre est assez forte mais comme il y a du vent, on peut s’approcher relativement proche du cratère sans souffrir de l’odeur. Par contre, l’eau est en ébullition, et des traces de souffre se trouvent ça et là aux alentours du cratère.

Cratère de Sikidang

Cratère de Sikidang

Traces de soufre autour du cratère

Traces de soufre autour du cratère

Un peu plus loin, c’est le lac aux couleurs que l’on peut admirer. L’entrée est à 100 000 roupies, bien trop cher mais un point de vue à 10 000 roupies est disponible pas trop loin et cela nous permet par la même de redescendre via les plantations de patates sur Dieng.

Colour lake

Colour lake

Ce tour effectué qu’il nous reste encore toute l’après midi à tuer. Après le repas, on se chauffe un peu et on décide de monter au Gunung Prau pour voir le coucher de soleil et redescendre ensuite de nuit. Les locaux nous disent qu’il y a 3h de montée, qu’il faut pendre un guide blablabla. Bon au final, on s’y rend en moins de 2h et les guides sont inutiles vu qu’il n’y a qu’un seul chemin. La vue en haut du Gunung Prau est bien belle sur tout le plateau de Dieng et nous faisons connaissance en haut avec une équipe d’indonésien qui s’occupe de nettoyer le sommet. C’est la 1ère fois que je vois une action menée de la sorte par des locaux et ça fait un peu chaud au cœur de voir cela. Après 6 mois en Asie, il n’y a pas à dire mais la conscience écologique est très faible mais quoi de plus normal quand dans la plupart de ces pays, il n’y a pas d’infrastructures pour collecter les poubelles et quand les gens ont aussi autre chose à foutre comme manger ou gagner de l’argent que de penser à l’écologie par exemple. Toujours est-il que ces jeunes font partie d’une association qui de temps à autre dans l’année montent sur les sommets de Java et lavent les sommets des bouteilles de plastique, mégots de cigarette et autre sacs plastiques. Cette fois-ci, ils s’occupent du Gunung Prau et le nombre de sacs ramassés est assez impressionnant. On discute quelques temps avec eux et ils ont vraiment la foi dans ce qu’ils font et sont conscients de l’importance de garder la montagne propre pour que les touristes continuent de l’apprécier.

Randonnée au milieu des plantations

Randonnée au milieu des plantations

Au sommet du Gunung Prau

Au sommet du Gunung Prau

Volcan Perahu

Volcan Perahu

L'équipe de nettoyage avec Hipolyte et Léa

L’équipe de nettoyage avec Hipolyte et Léa

Pour revenir à nos moutons, nous étions monter en haut pour voir le coucher de soleil et la chance est avec nous puisque que nous sommes au dessus de la mer de nuage, le ciel me fait un dernier cadeau pour mon dernier coucher de soleil asiatique. Le spectacle est magnifique et nous apercevons à côté du soleil, le volcan Slamet à quelques 80km de là qui dépassent lui aussi des nuages. Autant dernièrement, j’étais blasé de ce genre de choses, autant la fin approchant, je prends d’autant plus de plaisir à profiter de ces moments.

L'équipe de nettoyage avec Hipolyte et Léa

L’équipe de nettoyage avec Hipolyte et Léa

Coucher de soleil depuis le Gunung Prau

Coucher de soleil depuis le Gunung Prau

Le Slamet et le soleil

Le Slamet et le soleil

Ca y est, c'est fini

Ca y est, c’est fini

Nous ferons la descente dans le noir avec les jeunes de l’association et nous dînerons avec eux. Même si on ne les a pas trop aidé, nous prendrons beaucoup de photos avec eux, avec les sacs poubelles comme témoins privilégiés de leur action, mais apparemment cela servira pour des plaquettes de communication. Apparemment, c’est toujours bien d’avoir des « bule » (des blancs) sur ce genre de support.

Dieng était une belle étape mais Jakarta m’appelle inlassablement, non pas que je sois motivé à l’idée de visiter cette ville, mais l’envie de rentrer à la maison se fait pressante pour manger autre chose que du riz et des pâtes :-). De Dieng, il nous faudra une journée de bus pourri et de train pour rallier la capitale et nous arriverons le soir.

Bus typique

Bus typique

Jakarta officiellement n’a que 9 millions d’habitant, la réalité est bien au delà et l’on parle de 20 millions d’habitant pour cette mégalopole où la voiture règne en maître. Même à 22h, c’est toujours le bordel et il nous faut une bonne demi heure de taxi pour faire les 3km qui nous sépare du quartier des backpackers. Au final, j’ai passé 2 jours dans cette ville et difficile d’en tirer quoi que ce soit. Des voitures partout, pas de centre vraiment défini, pas de choses à visiter. Par contre, j’en ai profité pour faire des emplettes et ramener quelques souvenirs. Comme l’hôtel n’était pas très éloigné de la place Gambir, je l’ai visité. Un grand parc au milieu de la circulation avec un mémorial pour l’indépendance qui fait vide. On pourrait jurer que l’on se trouve dans un ancien pays communiste et pourtant ce n’est pas le cas. De la chaleur, de la moiteur, du bruit, des embouteillages, des gens partout, pas loin d’être la pire ville qu’il m’ait été donnée de traverser en Asie du sud-est.

Scène de la vie quotdienne à Jakarta

Scène de la vie quotdienne à Jakarta

La place Gambir

La place Gambir

Maintenant, il est temps de partir pour rejoindre l’aéroport. Je me souviens qu’il y a 6 mois, dans le bus qui m’a amené de l’aéroport d’Incheon à Séoul, je me demandais ce que je foutais là, à regarder les paysages défilés en étant un peu sonné, à me poser des questions sur ma capacité à voyager seul pendant un certain temps. Alors oui, j’ai voyagé seul mais dans ce voyage, mais au final on n’est jamais vraiment seul. En tout et pour tout, j’ai rencontré au cours du temps plus de 103 personnes de 29 nationalités différentes au cours des 11 pays que j’ai traversé. Ce qu’il y a de bien à voyager seul, c’est que l’on peut choisir ses moments de solitude (en montrant qu’on est grognon dans un dortoir, du coup les gens ne viennent pas vous parler hihihi) et que si on le veut on n’est pas vraiment seul. Cette fois ci, dans le bus qui m’amène à l’aéroport, je regarde les yeux dans le vague défiler les bidonvilles de Jakarta et je suis assez nostalgique de ces moments qui m’auront amené dans des endroits dont je ne soupçonnais même pas l’existence, se fiant la plupart du temps aux conseils des autres voyageurs qui ont préparé leur voyage eux !! Sinon, sur le blog, je n’ai rarement mis mes coups de ras le bol et de moins bien, et il y en a eu, mais je les ai gardé pour moi. Ne puis-je pas être un minimum positif et ce blog reste mon outil de propagande, j’en fais bien ce que je veux. J’ai décidé de continuer à mettre mes photos de voyage sur ce support et du coup, j’ai encore un paquet de choses à mettre. Pour finir, 16h de vol pour retrouver ma vieille Europe chérie qui à mes yeux n’a pas d’équivalent sur terre. Can’t wait !

1 Comment

  1. Cher Mathieu,
    Il était temps que votre voyage se termine, l’orthographe et la syntaxe dans vos écrits devenaient de plus en plus abominables.
    Au plaisir de vous lire lors de futurs voyage.
    Vive le français, et le bon.
    Nanar

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