En Ligurie, à la découverte de Gênes et des Cinque Terre

En mai et habitant sur Lyon, il est plutôt simple d’aller faire un week end en Italie. Pourquoi pas Gênes ? Ça n’est qu’à 5h de route de Lyon et la ville possède le plus grand centre-ville classé au patrimoine mondial de l’Unesco, quelque part, ça ne doit pas être si moche que ça. En plus de ça, à quelques 50-60km de Gênes se trouvent les Cinque Terre, 5 petits villages eux aussi classés et difficilement accessible en voiture. Donc va pour Gênes !! Laure me récupère à l’aéroport de Lyon sur les coups de 10h du matin en provenance de Dubaï et hop nous voilà parti direction l’Italie. 1^er contretemps, le passage du tunnel du Fréjus, une queue monstre estimée à 2-3h, heureusement Waze nous sauve et en passant par Modane, nous ne perdons qu’une heure… L’heure de bouchon a laissé le temps à Laure de prendre une photo des cimes alpines.

Nous arrivons vers 17h à Gênes, le temps de récupérer notre appartement Airbnb, à l’entrée de la vieille ville et nous irons manger notre 1^er repas italien dans une trattoria à côté de chez nous avant au préalable d’avoir siroté un apeéritif dans un bar d’un quartier populaire du centre. J’étais très fatigué du voyage de la veille et cette soirée-là, nous n’avons rien fait de spécial. Après une bonne nuit de repos, nous passons tout le vendredi à arpenter la vieille ville de Gênes. Gênes a tout de la ville portuaire du sud de l’Europe, des rues étroites pour garder au maximum la fraicheur, du linge qui pend entre 2 immeubles, des ruines, des églises, bref tout respire l’histoire dans la ville de Christophe Colomb. D’ailleurs, à ce sujet, nous logeons juste à côté de l’ancienne demeure (ruines devrait-on dire) de Christophe Colomb et de la porte Sortana.

Nous déambulons à vrai dire au hasard dans les rues de Gênes et nous rejoignons la Piazza de Ferrari qui donne sur le palais Ducal. Des palais, ce n’est pas ce qui manque en Italie et nous en verrons même pas mal. Des cathédrales, des églises, des petites rues avec des restaus, le charme de l’Italie des villes comme on se l’imagine.

D’ailleurs, après une petite heure de marche, nous arrivons sur la via Garibaldi, artère principale de la ville où de part et d’autre se trouvent les palais les plus majestueux de la ville : le palais Rosso, le palais Bianco et le palais Doria Tursi. Un achat de billet combiné peut se faire pour visiter les 3 palais distants les uns des autres de quelques mètres.  Nous commençons la visite par le Palais Rosso (ou palais rouge) à cause de la couleur de la pierre. Le palais est magnifique mais le clou de la visite est la montée sur les toits avec une vue sur la ville de Gênes.

Nous continuons ensuite avec le palais Bianco et Tursi, les pièces sont magnifiques, les palais immenses, beaucoup de peintures dans ces palais bâtis au XVIème siècle. On passe plus d’une heure à déambuler dans les différentes salles, le palais Bianco et Tursi étant relié !!

Après la dimension culturelle, nous mettons le cap sur le port pour aller visiter l’aquarium (Laure adore les aquariums, enfin surtout les méduses, et la visite de l’aquarium est un incontournable) non sans continuer à découvrir des petits lieux sympathiques à chaque coin de rue.

Que faire autour de Gênes, prendre sa voiture et foncer découvrir les 5 Terres. Les 5 Terres forment une partie de la côte de la Riviera italienne, à l’ouest de la ville de La Spezia. Elles comprennent cinq villages : d’ouest en est, Monterosso al Mare, Vernazza, Corniglia, Manarola et Riomaggiore. Afin d’éviter les embouteillages, nous prendrons le train qui relie Levanto au parc national. Nous décidons de ne pas visiter le dernier village et commencerons par le village de Manarola en revenant jusqu’à Monterosso. Bien sûr, quelque soit la période de l’année, les sentiers de randonnée et les villages sont bondés de monde, donc il faut s’y faire et s’y préparer. Comme dit, nous avons commencé par Manarola, petit village qui donne sur la mer

Après une petite heure de marche autour du village, nous reprenons le train direction Corniglia, village suivant. Celui-ci est le seul qui est sur un promontoire, ne possédant pas de port donnant sur la mer. On y accède par une petite montée.

Après avoir englouti des foccacia dans ce village (les restaus étant horriblement  chers), nous décidons de rejoindre Vernazza avec nos petites pattes. Apparemment, le tronçon Corniglia – Vernazza est le plus facile à pied, il faut compter un peu moins d’1h30 pour rejoindre Vernazza. La découverte de la côte par les sentiers de randonnée est magnifique, nous prenons notre temps et sommes surpris du nombre d’américains qui se trouvent dans le parc ce jour là.

Après le train, la marche, nous décidons d’utiliser un autre moyen de transport pour faire Vernazza, Monterosso, le bateau. Des navettes passent toutes les 30 minutes entre les villages et sont aussi un moyen un peu plus cher de rejoindre les différents villages. Monterosso est apparemment connu pour sa variété de citrons, et oui il y a bien des citronniers un peu partout en dehors du village. Comme à l’accoutumée, Laure ira de son bain de pieds dans la méditerranée comme elle a pu le faire dans la mer du Nord ou dans la Baltique.

Les journées s’allongent et en récupérant la voiture à Levanto, il nous reste du temps de passer à Portofino avant Gènes. Portofino se trouve sur le chemin, c’est un peu l’équivalent du Saint Tropez italien. Ma Polo dénote un peu au milieu des Ferrari, Maserati etc… Berlusconi aurait une villa dans le village… Le village est magnifique dans un cul de sac, il paraitrait que l’été, les bouchons sont terribles pour aller visiter Portofino. Pas de souci pour nous ce samedi soir, nous déambulons dans le village et la péninsule qui jouxte le village. Un bon moyen de terminer notre journée harassante par une dernière marche.

Le dernier jour, nous repartons sur Lyon en décidant de faire une halte dans le Piémont et plus particulièrement vers Alba,  pour aller acheter du Barolo et du Barbaresco principalement. Le temps n’est pas à la fête, mais la visite de la ville est sympathique, nous en profitons pour faire des achats, (truffe, vins) et cela permet de couper la remontée vers Lyon.  Une dernière étape à Pollenzo pour aller voir le château de Pollenzo et l’église de San Vittore.

Voilà pour ce week end de l’ascension en Ligurie où même si nous avons fait beaucoup de choses, nous nous sommes bien reposés. J’ai même pu commencer à pratiquer mon italien, je ne suis encore que dans les balbutiements mais cette langue est tellement jolie qu’elle donne envie de vite progresser.