De chez Saint Francis à chez Clint Eastwood

De chez Saint Francis à chez Clint Eastwood

En avril dernier, nous sommes donc partis en famille à la découverte du grand ouest américain pour une quinzaine de jours, découverte pas pour tout le monde, parce que mes parents avaient déjà fait il y a 20 ans une grande partie du séjour et que Laure connaissait déjà San Francisco et Monterrey.
On commence donc logiquement notre voyage par San Francisco où garer la voiture n’est pas le plus compliqué mais pas loin d’être le plus onéreux surtout lorsque l’on a un hôtel dans le centre ville. Arpenter la ville n’est pas du plus reposant vu l’imposant pourcentage des rues qui ne s’embarrassent pas de virages et vont à pic du sommet des collines jusqu’à la mer. Du coup, les trams et autres cable cars permettent de sillonner la ville de manière ludique et beaucoup plus reposante.

A bord du cable car

Une fois que l’on a compris où acheter les tickets de cable car (au 7 eleven du coin quoi), nous fonçons en cette belle journée d’avril vers le fisherman’s wharf où nous attendent les fameuses otaries. Avant de les voir, on les sent de loin, une odeur de poisson assez écœurante surtout lorsque l’on vient à peine de déjeuner… Elles se pâment pendant des heures sur des quais flottants pour profiter du soleil et se battre pour décider lequel du mâle alpha a le droit de dormir sur l’autre. Ca fait un boucan d’enfer et ça sent mauvais, ça doit être sympa l’été de manger en terrasse en face des otaries, entre le bruit et l’odeur quel régal !!

Impossible d’aller à San Francisco sans se rendre à la Lombard Street, la fameuse rue en lacet de San Francisco rendue populaire au cinéma. Bon en soi, la rue est sympa mais il y a énormément de circulation et c’est ça doit être assez chiant de vivre dans cette rue avec tout le passage des touristes (comme nous).

San Francisco est une ville où il fait bon se balader à pied (une fois monté en haut d’une colline avec un cable car, faut pas déconner non plus), les vieilles maisons victoriennes, la vue sur le golden gate et Alcatraz (s’il n’est pas embrumé) et le centre ville. Tout se fait bien à pied si vous êtes prêt à faire 12 ou 13km à pied dans la journée.

On replonge ensuite vers Union Square et le quartier chinois (où la bouffe ressemble le plus à ce que j’ai pu voir de chinois hors de Chine), on mange dans un petit boui-boui qui ne paye pas de mine mais où les hamburgers sont excellents, surement les meilleurs de notre séjour. Gage de qualité, une patrouille de police (SFPD) s’est elle aussi arrêtée prendre un burger avec leur gros pistolet. La fin de notre tour nous emmène à la Coit Tower où de là, nous avons une vue sympa sur le golden gate (à condition de monter sur le parapet) et sur la Lombard Street. 

Outre les courses poursuite de Bullit, San Francisco nous a aussi légué les hippies au monde entier. Autant le quartier hippie est plutôt sympathique et joli, autant ce qui est censé en faire une des attractions (la maison de Janis Joplin) est vraiment introuvable. D’ailleurs, on essaye de suivre les indications du guide pour se rendre en face de la fameuse maison mais en se baladant, un des habitants nous dit que la maison n’est pas du tout là, qu’elle était un peu plus haut. Bref, on arrête de chercher parce qu’au final, ça n’a pas trop d’intérêt. Sinon, Ashbury Heights ne se compose que de quelques rues aux maisons vraiment colorées (même si on n’a pas vu aussi la maison bleue de Maxime Leforestier.

Enfin, comment parler de San Francisco sans parler du Golden Gate, monstre d’acier qui doit coûter une blinde en traitement anti corrosion aux habitants de San Francisco…

Non loin de là, une petite pause à Sausalito, station balnéaire assez charmante, nous mettons le cap vers le Muir Woods National Monument où l’on va pouvoir voir de gros séquoias. Ce qu’on ne savait pas avant d’y aller, c’est qu’il faut réserver son parking en avance pour pouvoir garer sa voiture. Problème, c’est que le parc se trouve au bas d’une vallée très encaissée où l’on y accède au bout de 15 minutes de voiture et surtout où l’on n’y capte pas la 4G ou tout autre réseau. Pour réserver sa place de parking, il faut donc remonter la route, capter le réseau et s’inscrire sur le site internet pour réserver sa place de parking… Génial quoi… Après avoir perdu plus de 30 minutes, nous pouvons enfin aller au parc (où l’on peut acheter les places directement à l’entrée du parc, pas besoin de les acheter en avance sur internet). Comme prévu, beaucoup de gros sequoias, une boucle de 2 kilomètres pour faire le tour du parc.

Après 3 jours sympathiques à San Francisco, nous mettons le cap plus au sud en suivant la route 1 vers Carmel. La route est magnifique et même si le beau temps n’est plus avec nous, le fait de rouler avec un gros 4×4 le long de cette route a un côté American dream. De temps à autre, on croise des otaries étalées sur leur caillou.

Avant d’arriver à Carmel, on passe par l’aquarium de Monterrey qui fait le plaisir de Laure , mais aussi d’Emmy, car l’on peut y voir une belle collection de méduses, toutes aussi phosphorescentes les unes que les autres.

Pour rejoindre Carmel dont le maire a été Clint Eastwood, on prend la 17 miles drive, route privée (donc payante si l’on est pas riverain) qui relie donc Monterrey à Carmel.
On passe par une côte magnifique où l’on peut observer des animaux sur des rochers au large (comme le Seal rock où l’on a pu voir des phoques, loutres de mer, otaries etc…)

mais aussi à coté de golf mythique comme le golf de Pebble Beach cher à Papa et qui sera le lieu du prochain US Open.

La team golf à Pebble Beach

Lors de ce trajet, on croise aussi un des symboles des US, le lone cypress ou traduit, le cyprès solitaire. Bref, la côte est magnifique et l’on atterrit finalement à Carmel !!

A Carmel le soir, pas facile de tomber sur un restaurant avec de la nourriture à emporter (comme on peut en trouver à San Francisco ou dans les grandes villes américaines). On est dans une des villes les plus riches des Etats Unis et l’on ne s’abaisse pas à avoir des restaurant take away. On errera pendant un certain temps dans la ville avant de tomber sur une pizzeria qui nous contentera très bien.
Après plusieurs jours passés à côté de la mer, nous mettons le cap vers l’intérieur des terres et le parc de Yosemite.

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